Lorsqu’une personne est atteinte d’une maladie grave, évolutive, avec un pronostic vital engagé, son organisme entre naturellement dans une phase de ralentissement. En phase avancée ou terminale, l'alimentation et l'hydratation ne sont plus perçues comme des besoins essentiels par le corps. Il devient alors nécessaire de réévaluer la pertinence de certains traitements comme l'hydratation artificielle, qui peut être considérée comme un maintien artificiel de la vie, sans bénéfice réel.
Les professionnels de santé (médecins, infirmiers, soignants) accompagnent les malades en fin de vie avec une approche palliative. Cela ne signifie pas arrêter les soins, mais adapter les traitements pour soulager les souffrances, éviter l’obstination déraisonnable et accompagner le mourant avec humanité.