En France, l’inhumation (ou enterrement) ne peut être effectuée que dans des lieux spécifiques et dans un cadre administratif bien défini. Elle concerne aussi bien les corps des défunts que les cendres conservées dans une urne funéraire. Par défaut, il est permis d’inhumer dans les cas suivants :
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Dans la commune du lieu de décès
Toute personne peut être inhumée dans le cimetière de la commune où elle est décédée, que ce soit à son domicile, dans une maison de retraite, un hôpital ou une chambre funéraire.
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Dans la commune de domicile
Une inhumation est également autorisée dans le lieu d’inhumation de la commune de résidence, même si le décès a eu lieu ailleurs. Cela s’applique à la fois à l’enterrement et au dépôt de l’urne cinéraire dans un columbarium ou une concession cinéraire.
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Dans une sépulture familiale
Lorsqu’une concession funéraire ou un monument funéraire familial existe déjà, il est possible d’y reposer, sous réserve que l’on fasse partie des héritiers ou que l’on ait été expressément désigné. Cela permet aux proches du défunt de se recueillir dans un lieu déjà dédié à la mémoire des défunts.
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Dans une commune où une concession a été achetée de son vivant
Anticiper ses funérailles permet de choisir à l’avance son lieu de repos. Une déclaration de décès, un acte de décès et une demande d’autorisation seront exigés pour que la fermeture du cercueil puis l’inhumation soient effectuées conformément à la législation.