À quel âge préparer ses obsèques ? Nos conseils selon votre situation

Préparer ses obsèques, c’est avant tout éviter à ses proches des décisions difficiles dans un moment de choc ou de chagrin. C’est aussi garantir le respect de ses volontés en matière d’enterrement, de crémation, de cérémonie religieuse ou civile, du choix des cercueils, des urnes, du monument funéraire ou du lieu de sépulture.

Anticiper permet notamment de :

• préciser si l’on souhaite une inhumation ou une dispersion des cendres
   

• choisir le lieu de décès où l’on souhaite être pris en charge (domicile, hôpital, maison de retraite…)
   

• penser aux soins de conservation, à la mise en bière, au transport de corps, ou au rapatriement si le décès survient loin du domicile
   

• soulager la famille des frais d’obsèques grâce à un contrat de prévoyance

Il n’y a pas d’âge obligatoire pour penser à ses obsèques, mais certains moments de vie s’y prêtent naturellement. Dès 30 ou 40 ans, on peut commencer à exprimer ses choix, surtout :

• après la naissance d’un enfant
   

• après le décès d’un proche
   

• ou suite à un problème de santé

Ce premier pas peut consister à :

• désigner une personne de confiance pour faire respecter ses décisions
   

• réfléchir à la nature de la cérémonie (religieuse, civile, intime)
   

• exprimer son souhait de caveau, de concession, ou de jardin du souvenir

À ce stade, il s’agit souvent d’un document manuscrit, libre, que l’on confie à un proche, ou que l’on enregistre sur une plateforme dédiée comme Déva, spécialisée dans l’accompagnement funéraire.

Beaucoup de Français choisissent de s’en occuper dans cette période charnière. Pourquoi ? Parce qu’à cet âge :

• on commence à penser à la transmission, à la retraite, et à l’allègement mental
   

• on anticipe pour ne pas laisser ses proches du défunt dans le flou
   

• on dispose souvent de la stabilité nécessaire pour souscrire un contrat obsèques ou un contrat de prévoyance

C’est également l’occasion de prendre contact avec un conseiller funéraire, de visiter une chambre mortuaire ou de s’informer sur les modalités de déclaration de décès, d’acte de décès, ou encore de marbrerie.

Cette anticipation permet :

• de fixer le budget avec clarté (avec ou sans versements mensuels)
   

• d’évaluer les options : cérémonie religieuse ou cérémonie civile, chambre funéraire ou funérarium
   

• d’envisager sereinement les questions de prévoyance obsèques

De nombreuses personnes décident de formaliser leurs volontés à 75 ou 80 ans. Certaines prennent même des dispositions après mise en bière pour la disposition du corps, d'autres réfléchissent à leur maître de cérémonie, à la musique, aux textes à lire.

Il n’est jamais trop tard pour :

• écrire ses souhaits
   

• les transmettre à ses enfants ou à un proche
   

• planifier un financement via une assurance obsèques ou un simple livret

À cet âge, certains choisissent également un type de cercueil ou expriment leur volonté de repos dans un cimetière précis, dans une concession familiale, ou auprès d’un monument cinéraire.

Prendre soin de ses proches, c’est aussi penser à l’après. Quand on prévoit ses obsèques, on permet à sa famille de se concentrer sur le deuil, les condoléances, les souvenirs, plutôt que sur des choix logistiques ou financiers. Préparer sa mort, c’est parfois un des gestes les plus vivants qu’on puisse faire.