Le terme cancer regroupe en réalité une multitude de pathologies tumorales. Chaque type de cancer (cancer colorectal, du foie, du sein, du rein, du poumon, du pancréas, etc.) a son propre comportement. La nature des cellules cancéreuses, la localisation de la tumeur primitive, le stade de la maladie, la présence ou non de métastases (osseuses, hépatiques, cérébrales, ganglionnaires) influencent directement le pronostic.
La survie sans traitement dépend notamment :
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Du type de tumeur (maligne, métastatique, carcinome, à petites cellules, sarcome)
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De la rapidité de prolifération des cellules tumorales
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De la localisation dans les organes (côlon, foie, moelle osseuse, poumons, cerveau, rein, etc.)
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Du grade histologique et du stade précoce ou avancé
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De l’état général et des comorbidités de la personne atteinte de cancer
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De la réponse du système immunitaire (lymphocytes, anticorps, cellules immunitaires)
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Des symptômes associés (douleurs, lésion, envahissement d’organes, troubles digestifs, insuffisance hépatique, compression pulmonaire…)
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De la capacité ou non à poser un diagnostic précoce, grâce à l’imagerie (scanner, IRM, échographie) et à la biopsie
Un carcinome du pancréas peut évoluer en quelques semaines, tandis qu’un cancer de la prostate à faible grade tumoral peut être indolent pendant des années. Certains cancers ORL, cancers du poumon ou cancers du rein à un stade avancé entraînent des complications rapides sans traitement chirurgical ou thérapeutique.