Avant de prévenir qui que ce soit, prenez un moment pour vous. Il n'y a pas d'urgence immédiate pour faire l’annonce. Vous êtes en état de choc ou bouleversé(e), et il est légitime de ne pas avoir les idées claires. Si vous le pouvez, entourez-vous d'un proche ou d'un professionnel pour ne pas porter ce poids seul(e).
Prendre le temps avant de parler

Choisir les bonnes personnes à prévenir en premier
Entreprendre par le cercle intime : frères, sœurs, conjoint(e), enfants, grands-parents, amis très proches. Ce sont souvent ceux qui attendent des nouvelles, ou que l'on souhaite informer personnellement. Vous pouvez répartir cette tâche entre plusieurs membres de la famille si cela vous semble trop lourd.
Ensuite viendra le moment d'informer les personnes plus éloignées (amis, voisins, collègues, connaissances), souvent via un message groupé, un appel ou un faire-part.
Dire les choses simplement et avec douceur
Vous n'avez pas besoin de tout expliquer, ni de tout dire. Voici quelques formulations simples :
- « J'ai une triste nouvelle à vous partager. Maman nous a quitté hier soir. »
- « Je t'écris pour t'annoncer que maman est décédée ce matin, entourée de ses proches. »
- « C'est avec beaucoup de peine que je t'annonce le décès de notre maman. »
N'hésitez pas à ajouter quelques mots sur les circonstances si vous le souhaitez, ou à dire que vous êtes encore sous le choc. Il est également parfaitement acceptable d'exprimer votre fatigue, votre peine ou votre silence.
Écrire un message collectif si besoin
Quand l'émotion est trop forte, il peut être plus facile d'écrire un message ou de publier un mot (mail, SMS, publication privée sur les réseaux). Voici un exemple de message :
« C'est avec une immense tristesse que nous vous annonçons le décès de notre maman, [Prénom Nom], survenu le [date]. Elle s'est éteinte paisiblement, entourée de ses enfants. Elle laisse un vide immense dans nos cœurs. Les obsèques auront lieu le [date, heure, lieu]. Merci pour vos pensées. »
Ce message peut être relayé par la famille, un proche ou une pompe funèbre, selon vos souhaits.

Penser à l'annonce pour les enfants ou les personnes vulnérables
Annoncer un décès à un enfant ou à une personne en fragilité émotionnelle demande une attention particulière. Il est important d'utiliser des mots simples, vrais, adaptés à leur âge ou à leur état.
Exemple pour un enfant :
« Tu sais, ces derniers temps, maman était très fatiguée / très malade. Son corps était de plus en plus fragile. Aujourd'hui, il s'est arrêté. Maman est décédée. Ça veut dire qu'elle ne reviendra plus physiquement… mais on peut continuer à penser à elle, à parler d'elle et à se souvenir de tous les beaux moments qu'on a partagés. Maman nous a laissé beaucoup d'amour, et cet amour, il est toujours là, dans nos cœurs. »
Ne mentez pas, même avec de bonnes intentions. Les enfants sentent très vite quand quelque chose ne va pas. Ils ont besoin de repères réels, même si cela fait mal.
Se faire accompagner si besoin
Ce type d'annonce peut raviver des douleurs anciennes ou créer un choc émotions très fort. Il est important de ne pas rester seul(e). Vous pouvez vous appuyer sur :
- Un membre de la famille ou un(e) ami(e) proche
- Une personne des pompes funèbres, un aumônier, un médecin
- Un psychologue ou un accompagnant en deuil
Il n'est pas honteux de demander de l'aide. Cela montre au contraire que vous prenez soin de vous, ce qui est essentiel pour traverser cette période.

Et après l'annonce ?
Une fois l'annonce faite, le silence peut être pesant, ou au contraire, les messages et appels peuvent affluer. Autorisez-vous à poser des limites : répondez plus tard, ne pas tout organiser vous-même, déléguer ce que vous pouvez. Le deuil prend du temps. Et l'amour pour une maman ne s'éteint jamais.
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